Direction l'autonomie
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L’autonomie, c’est l'administration de la vie quotidienne sur le terrain, au plus près des usagers.
L'autonomie, pour faire simple et avant même d'entrer dans des considérations institutionnelles, permet d'organiser à partir d'un maillage territorial au plus près des citoyens divers domaines essentiels à la vie en société : l'alimentation (agriculture), le logement, la santé, l'énergie, l'enseignement, les transports, les conseils et l'assistance administratives et sociales ... etc.
C'est justement la proximité des institutions en charge de légiférer sur ces différents domaines de compétence et de leur allouer les moyens d'un budget qui permet aux citoyens de mieux exprimer leurs critiques et leurs demandes. Ces dernières sont tranchées démocratiquement lors des élections par le choix d'un programme de gouvernement qui présente des projets, une proposition d'allocation des ressources et en corollaire le montant des impôts à collecter pour les financer.
Plus le niveau de décision sera proche des citoyens, plus le territoire sera vécu et intériorisé par ceux ci et plus les décisions de gouvernance seront comprises et admises par le plus grand nombre.
Au contraire lorsque les décisions sont imposées depuis un centre éloigné du terrain par l'intermédiaire d'un corps de hauts fonctionnaires (non élus) un sentiment d’incompréhension voir d’abandon se développe au sein de la population qui ne perçois plus de possibilité d’avoir prise sur les décisions qui la concerne.
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Par ailleurs les responsabilités des élus peuvent ainsi être identifiées et l’incompétence peut être sanctionnée.
Dans l’union européenne l’autonomie est la règle et la gouvernance centralisée l’exception.
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L’Hexagone devra opter pour la dévolution, il n’aura pas le choix, les citoyens ne veulent plus de ce système centralisé obsolète et anti-démocratique.
Il faut juste que l'option fédérale soit présentée à parité d'audience avec l'option centralisée.